Samedi 31 Octobre 2009 - 16 H 00
Après la parution dans « Le Télégramme » daté 29-10-09 d’un communiqué de l’ancien maire de Clohars-Carnoët Monsieur René Le Floch qui met notamment en cause l’Association « Doëlan-Clohars-Environnement », le Secrétaire de DCE lui répond dans un texte soumis au même journal hier soir et que nous diffusons dès à présent dans son intégralité :
Représentant de l’association Doélan Clohars Environnement ayant assisté à la réunion d’information sur la future station d’épuration, il nous semble nécessaire de faire connaître également notre sentiment sur ce sujet. Ecrire que la commission pourrait manquer d’impartialité est scandaleux, l’auteur de ces propos semble avoir la mémoire courte car cette commission est composée par les associations qu’il avait lui même sollicitées lors de la première étude sous sa magistrature. Rappelons que les conclusions de celle-ci n’avaient d’ailleurs pas été suivies par les membres de son équipe pourtant largement majoritaire.
Le site de Kerharo avait pourtant été plébiscité à l’unanimité des participants, celui de Rostel refusé car non respectueux de la Loi Littoral. Il est clair que la station d’épuration serait prête à fonctionner aujourd’hui si celui qui avait coutume de donner des consignes de vote à son groupe n’avait refusé de prendre le moindre risque en demandant lui même un vote anonyme tout en faisant savoir à qui voulait l’entendre que son choix personnel était celui de Kerharo.
Demander aujourd’hui un referendum local (sans valeur juridique au demeurant) ne semble pas témoigner d’une attitude positive de la part de quelqu’un qui n’en a jamais fait état au cours de sa magistrature.
Une légère erreur de voyance sans doute (puisque l’ancien maire ne fait pas partie de la commission) lui fait écrire que le site de Rostel a été éliminé de la recherche. Pourquoi dans ce cas avoir invité le Comité à participer aux travaux. Quant aux 600 000€ dépensés inutilement pour des études inadaptées à la construction d’une station par traitement membranaire , que celui qui les a engagés par son entêtement à refuser les termes de la Loi Littoral en endosse l’entière responsabilité.
Que des intérêts personnels, voire politiques et partisans s’expriment lors d’un débat aussi important est chose courante, mais la mauvaise foi n’a jamais fait progresser une situation … urgente depuis 2002… du moins pas dans le cadre de l’intérêt général.
Marcel Bouque
Secrétaire de l’Association "Doëlan-Clohars-Environnement"
Pour consulter l’article du Télégramme du 29-10-09 (page 15) « Station d’épuration. Le Floch demande un référendum », cliquer ICI.
A paraître sur le blog : un compte rendu de la réunion publique du 23 Octobre 2009 à la Salle des Fêtes de Clohars-Carnoët.
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