Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog ED "Environnement Doëlan"
  • : L'ENVIRONNEMENT au sens large à Doëlan et au-delà. PAYSAGES, CADRE DE VIE, ECOLOGIE (générale et politique), PATRIMOINES, CULTURE, LOISIRS, VIE LOCALE (économie-social- politique).
  • Contact

AUTRES RUBRIQUES


A VOIR ...
sur la PAGE D'ACCUEIL
colonnes à droite et à gauche :

RUBRIQUES
COMPLEMENTAIRES
- Derniers
  commentaires
-
Liens utiles
- Catégories d'articles
- Agenda : à voir, à faire ...
etc.

Recherche

Archives

28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 23:30

 

 

 Pollution  / Algues vertes

 

 

L’association « AE2D Brest » vient de diffuser largement aujourd’hui (à 13 H 20) aux militants de la défense de l’environnement le courrier électronique suivant à propos d’un reportage diffusé à deux reprises sur la chaine télévisée TF 1 le 27 avril :

 

«  Bonjour,


Algues vertes, reportages à Brest

13h du 27 avril : http://www.wat.tv/video/gare-aux-algues-vertes-sur-3mhdb_2eyxv_.html


20h du 27 avril : http://www.wat.tv/video/algues-vertes-sont-deja-retour-3mia5_2i0u7_.html

Mauvaise publicité pour Brest et la Bretagne. Faut-il transmettre ces vidéos au président de région pour qu'il porte plainte ?


Le Conseil Collégial »

 

 

007 Algues vertes JT TF1 27-04-11

 

Une vue du reportage sur les algues vertes

diffusé aux JT de 13 et 20 H sur TF 1 le 27 avril 2011


 

Le « trait d’humour » du message renvoie évidemment à la polémique suivie de dépôt de plainte du Président de Région M. Jean-Yves Le Drian lors de la campagne d’affichage de  la Fédération « France Nature Environnement » dans le métro parisien à mi-février 2011.

 

Voir notre article sur ce thème publié le 21-02-11 « Affiches FNE – J.Y. Le Drian – Salon de l’Agriculture (1)"- cliquer ICI … un 1er article auquel nous avions prévue une suite "sur le fond"… involontairement retardée par d’autres urgences d’ordre personnel et professionnel. Une suite qui reste néanmoins programmée ...

 


En dehors de ces « escarmouches », il faut surtout trouver des solutions valables à ce problème de pollution - plus ou moins grave selon les lieux et les conditions climatiques  - puisqu’il affecte non seulement les paysages mais constitue aussi un risque potentiel pour la santé.

 

Le risque sanitaire est d’ailleurs le motif de mesures d’urgence prises récemment, à savoir le 18 avril 2011des millions d’euros ont été dégagés pour nettoyer la Baie de St Brieuc ...

 

 

Nettoyer seulement ?

 

On sait que dès le lancement du « Plan anti-algues vertes » par le gouvernement en Février 2010 *, des associations écologistes au sens large et des scientifiques ont déploré à la fois l’insuffisance globale des moyens financiers proposés – 134 millions d’euros sur 5 ans (2010-2014) ** - et le fait qu’on privilégiait le volet « curatif » (amélioration du ramassage et du traitement des algues) au détriment des deux autres également annoncés : « l’amélioration des connaissances » et « les actions préventives » (amélioration des traitements des eaux usées, changement de pratiques agricoles, aménagement du territoire) …

  

* Ce plan présenté le 5 février 2010 à Rennes par Bruno Le Maire, Ministre de l’Agriculture, et Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie a été prévu pour s’étaler sur 5 ans et concerner dans un premier temps les baies de St-Brieuc et de Lannion, les plus touchées par les ulves, avant d'être élargi à six autres plages des Côtes d'Armor et du Finistère.

A cette même date, la supervision de la mise en œuvre des mesures annoncées a été confiée à un « comité de pilotage » présidé par le Préfet de la Région Bretagne.

 

** Ainsi pour Gilles Huet, Délégué de l’Association « Eau et Rivières de Bretagne », le plan n’était « pas à la dimension du problème », soulignant que « pour la seule Baie de Lannion il faudrait investir 70 millions d’euros » à comparer aux 134 millions pour huit baies en Bretagne … « Cherchez l’erreur », disait-il. 

 

 

Il est vrai que le Ministre de l’Agriculture lui-même, après avoir fixé ainsi l’objectif principal du plan : «Il ne s’agit plus de produire le plus possible mais avec le souci des bonnes pratiques agricoles » … n’avait pas caché, devant les agriculteurs et les défenseurs de l’environnement présents à Rennes, qu’il était « impossible de revenir sur quinze ou vingt ans de pratiques qui n'allaient pas dans le bon sens d'un claquement de doigts» ! … (cf. Le JDD cité plus bas).

 

 

 

Efficacité du Plan anti-algues ?


Un premier bilan du même ministre accompagné de sa secrétaire d’Etat a été fait en Juillet 2010 … où les associations ont admis un progrès pour le ramassage des algues mais critiqué l’usine de compostage d’algues inaugurée ensuite (jugée « indécente en cette période de crise où tous les budgets publics sont réduits, et révélatrice de l’échec de la politique de l’eau ») … critiqué aussi « les projets de méthanisation du lisier de porcs où la France est très en retard » … et regretté encore la « faiblesse des actions de prévention » …

 

La prévention, précisément, devait démarrer dès 2011 … et ceci « dans les baies pilotes de Lannion et de St Brieuc (…) en développant les surfaces en herbe, les cultures fourragères pérennes et la reconquête des espaces naturels » ...

 

Qu’en est-il ?

 

Comme pour le nucléaire, toutes proportions gardées, il y a urgence à prendre les décisions politiques efficaces ... même si on conçoit bien que la chose n'est pas aisée. Concernant les algues vertes, il faut réussir à faire s'entendre notamment les agriculteurs  - et leurs représentants - et les écologistes, dans l'intérêt général.

 

Affaire à suivre …

 

 

Pour en savoir un peu plus :

 

« Algues vertes : Un plan annoncé » - JDD - Journal de l’Environnement – 05-02-2010 – Cliquer ICI.

 

« Algues vertes : les mesures préventives se font attendre » - JDD - Journal de l’Environnement –

   20-07-2010 – Cliquer ICI.

 

Association « AE2D – Agir pour un Environnement et un Développement DurablesCliquer ICI.

 

P. S.


. En allant sur le site du Ministère de l'Agriculture, nous n'avons pas trouvé, à l'instant, une page consacrée au Plan anti-algues ... ? (voir en cliquant ICI)

. Ni d'ailleurs sur le site du Ministère de l'Ecologie (cliquer ICI).

Bizarre ... On recommencera à une heure moins tardive !


. En revanche oui sur le site de la Préfecture de Région Bretagne (cliquer ICI)

. Et sur celui du Conseil Régional de Bretagne (Cliquer ICI).

 

A consulter prochainement pour trouver les réponses détaillées à nos questions ...

   

 

Evelyne Dumont

 

_____ o _____


Partager cet article
Repost0

commentaires

D
<br /> Bonjour,<br /> Le nettoyage des plages n’exclue évidemment pas la stratégie de réduction de la pollution, cela va de soi. Mais je conçois que l’on puisse préférer une autre stratégie: laisser la pourriture sur<br /> les plages pour créer le buzz médiatique , en espérant que ce buzz déclenchera une prise de conscience, laquelle aboutira, peut-être, à des actions correctrices en amont.<br /> Je préfère la démarche inverse, qui a le mérite de ne pas créer un problème supplémentaire lié à la fuite des touristes.<br /> Il est certain, par ailleurs, que cette fuite entrainera une baisse du coût de l’immobilier, à quelque chose malheur est bon.<br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> Attention à ne pas pratiquer la politique de la serpillière alors qu'il faut surtout commencer à fermer le robinet.<br /> Les causes sont connues : la combinaison de conditions climatiques favorables à l'apparition des algues vertes (le milieu humide) et de conditions économiques (la production considérable de<br /> nitrates issus des élevages porcins où la Bretagne est largement numéro 1) favorisant la croissance de celles-ci<br /> <br /> Celà prendra du temps mais si on ne traite pas le problème agricole toute la richesse de la Bretagne va passer à acheter des serpilléres.<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> Bonjour,<br /> Le problème des algues vertes est certes un bon sujet de discorde entre le pouvoir central, le pouvoir régional et leurs oppositions, les associations de protection de l’environnement, les<br /> agriculteurs, les acteurs de l’industrie du tourisme, les collectivités locales, les lobbies de l’agroalimentaire, la Commission de Bruxelles, et toutes sortes de comités Théodule autoproclamés<br /> défenseurs de ceci ou de cela.<br /> Il apparaît clairement ( si tant est qu’il y ait au moins une chose de claire dans ce machin ) que le problème va subsister encore un bon morceau de moment et que donc cette pourriture n’est pas<br /> prête de disparaître des plages.<br /> La seule solution raisonnable à court terme est donc le nettoyage journalier.<br /> Ce type de nettoyage se pratique déjà à grande échelle, par exemple sur la côte Basque. Il ne s’agit pas d’enlever les algues vertes ( au fait , pourquoi n’y en a-t-il pas là alors que l’eau y est<br /> nettement plus chaude qu’en Bretagne ? ) mais d’enlever les déchets ( bois et plastiques) rejetés à chaque marée et provenant de l’Adour et/ou de l’Espagne proche.<br /> Personne n’a fait une révolution pour çà, on connait trop l’importance du tourisme dans la région, pourquoi ce problème est-il insurmontable en Bretagne ?<br /> Le pouvoir régional est capable de mettre en balance le coût de ces opérations de nettoyage avec la richesse apportée par le tourisme d’une part et par les activités responsables des algues vertes<br /> d’autre part.<br /> Les querelles pour savoir à quoi sont dues les algues vertes, qui est responsable, que faut-il faire pour en arrêter la croissance, combien çà va coûter, qui doit payer, où trouver l’argent,<br /> comment réformer les procédés agricoles, etc…, vont nous mener jusqu’en 2050 sans problème, et il y aura toujours des algues vertes. Et les touristes seront partis ailleurs.<br /> <br /> <br />
Répondre